La Solennité du Christ-Roi, clôture de l’année liturgique, a pu déployer à l’envi fleurs et luminaires dans nos églises… la semaine suivante, le contraste visuel est important pour aider l’assemblée à entrer en Avent.
Quelques propositions :
1. Que l’église revête une « sobriété » générale tout en marquant que ce temps de l’Avent n’est pas le temps « ordinaire » puisqu’il nous propose de nous laisser habiter par une attente déjà toute tendue vers Noël.
On pourrait réduire les décorations florales – sans aller jusqu’à la « rigueur » du Carême : par exemple employer surtout des verdures (lierre, sapin, …) et un minimum de fleurs. Et cela aux différents points de décoration de l’église, afin d’harmoniser l’ensemble.
Choisir aussi – si le choix est possible – un jeu de chandeliers le plus adéquat.

2. Les décorations de verdures pourront intégrer les 4 cierges qui seront successivement allumés de dimanche en dimanche pour marquer notre cheminement vers Noël.
On peut bien sûr les disposer en « couronne », mais rien n’empêche d’adopter une autre disposition : en ligne, en degrés, …
Evitons de les placer sur l’autel. Plutôt devant, ou à côté, ou près du lieu de la Parole, ou … de la crèche.
3. Placer la crèche vide dès le début du temps de l’Avent aide certainement l’assemblée à entrer dans le mystère de l’attente et de l’espérance : la « voir » est un rappel permanent de notre marche vers Noël.
On peut y disposer un panneau rappelant le « Veillez ! » de l’évangile.
On peut aussi y disposer un des personnages « en attente » : un berger, ou Marie.
Au 4e dimanche de l’Avent, Marie et Joseph y seront présents,
et le reste de la crèche sera alors complété pour Noël.
4. On peut aussi mettre en valeur – à condition de veiller à une certaine esthétique – l’un ou l’autre affichage : grand signet rappelant la thématique de l’évangile de chaque dimanche, affiche rappelant la dimension de solidarité du temps de l’Avent, …

5. Sans oublier les ornements liturgiques qui sont de couleur violette : voile de l’ambon, étoles, chasuble.

Soignons nos lieux de cultes et faisons-les vivre selon les temps liturgiques : cela ne peut que contribuer à aider nos assemblées à vivre la liturgie, à entrer davantage dans son « mystère » avec tout notre être, et à nourrir ainsi notre communion à Dieu et à nos frères…
Doyen Jean-Louis Liénard, pour le Service de la liturgie du Brabant wallon
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