- PETITS CONSEILS AUX LECTEURS
(nous intégrons dans cette fiche les conseils donnés par Sœur Marie-David sur le site du Vicariat du Brabant Wallon dans l’onglet « Liturgie »)
1) Le lecteur prépare sa lecture, car la proclamation ne s’improvise pas. Un agenda des services de lectures peut faciliter le fait que le lecteur se prépare… Sinon, pour qu’il puisse être prêt, on veillera à lui demander suffisamment tôt s’il peut faire la lecture, on lui montrera le texte et on lui indiquera clairement à quel moment il le lira.
Il est important d’adopter « le ton juste » : la Parole proclamée n’est pas la parole du lecteur, c’est la Parole d’un Autre et le lecteur en est le serviteur. Une « juste distance » est donc nécessaire et pourra se travailler en intériorisant d’avance le texte.
Ce qui ne signifie pas que la lecture doive être inexpressive. Au contraire, le lecteur tiendra compte du « genre littéraire » du texte : un oracle d’Isaïe se lit autrement qu’un récit épique, et des sentences de sagesse ne se lisent pas comme un passage d’une lettre de saint Paul…
Travailler ces différences… tout en restant dans la « juste distance ». Et veiller à éviter le « théâtral » …
2) Pour la première lecture, le lecteur attend que la prière d’ouverture soit achevée et que le « Amen » de conclusion soit prononcé. Il se lève alors et se dirige calmement, par la nef centrale, vers l’ambon (terme liturgique pour désigner le pupitre où se font les lectures). En passant devant l’autel (qui représente le Christ), le lecteur s’arrête un instant et s’incline puis il rejoint l’ambon.

3) Il vérifie que le micro est allumé et à la bonne hauteur pour lui. Il veille à avoir une bonne posture, pour être stable et en équilibre, il se tient bien droit et peut poser ses mains sur les côtés de l’ambon. Inutile de dire « première lecture », l’assemblée le sait. En revanche, il est nécessaire de bien dire d’où la lecture est tirée. La proclamation peut alors commencer.
4) Le lecteur veille à lire de façon que tous entendent et comprennent : il articule et lit paisiblement, sans précipitation. Une fois la lecture finie, il dit : « Parole du Seigneur » et il attend que l’assemblée ait répondu avant de regagner sa place aussi calmement qu’il l’a quittée.
Si le même lecteur prend aussi en charge le psaume (et éventuellement la deuxième lecture, puis l’acclamation d’évangile), il veillera à laisser une pause silencieuse entre les différents éléments, particulièrement après chacune des deux lectures. Voir cependant en fiche 10 la répartition idéale entre plusieurs lecteurs…
5) Les lecteurs, comme tous les acteurs liturgiques, sont invités à se souvenir de cette règle maîtresse en liturgie : une seule action à la fois. Par exemple : pas de déplacement dans l’église tant qu’une prière ou une lecture n’est pas finie.
6) Pour la lecture des intentions de la prière universelle, le lecteur devra aussi trouver le « ton juste » : il s’agit d’entraîner l’assemblée dans la prière. C’est en priant lui-même les intentions tout en les lisant, que le lecteur trouvera le ton juste.
Doyen Jean-Louis Liénard pour le Service de la Liturgie
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